Accueil A la une Agression contre un café à Radès, le ministère de l’Intérieur dément qu’elle soit commise par des personnes radicalisées

Agression contre un café à Radès, le ministère de l’Intérieur dément qu’elle soit commise par des personnes radicalisées

« L’agression qui a eu lieu dans l’un des cafés à Radès (gouvernorat de Ben Arous) n’a pas de lien avec des personnes radicalisées mais a été provoquée par un groupe de délinquants », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié tard dans la soirée du samedi.
Le ministère de l’Intérieur a démenti les informations relayées, selon lesquelles l’agression a été commise par des radicalisés en réaction à l’ouverture de ce café avant la rupture du jeûne.
Livrant sa version des faits, le ministère de l’Intérieur explique que samedi vers 18H30 alors que les employés de ce café, dont deux filles, préparaient son ouverture pour l’Iftar, des jeunes à bord d’une voiture ont agressé verbalement les deux filles. L’agression a dégénéré en un échange de violence. La voiture a quitté les lieux pour revenir avec un autre groupe de déliquants qui ont attaqué les serveurs, endommagé une partie des équipements et incendié la façade du café, ajoute le communiqué.
Le parquet près le tribunal de première instance de Ben Arous a été saisi de l’affaire ordonnant l’ouverture d’une instruction. Selon le ministère de l’Intérieur, les auteurs de l’agression ont été identifiés. L’enquête se poursuit pour les arrêter.
D’après les informations relayées sur les réseaux sociaux, l’agression contre ce café aurait été commise par des individus radicalisés en réaction à l’ouverture de l’espace au public avant la rupture du jeûne.
Rappelons que la coalition de la société civile pour les libertés individuelles a appelé à l’annulation des circulaires enfreignant « de manière flagrante » la Constitution, en particulier, la circulaire de 1981 interdisant l’ouverture des cafés et restaurants pendant Ramadan.
Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, au chef du gouvernement, aux députés et au Conseil supérieur de la magistrature, la coalition souligne la nécessité de rendre effectives les dispositions de la Constitution, appelant les autorités à mettre un terme à toute tentative de violation des droits et des libertés personnelles durant le mois de Ramadan.

Charger plus d'articles
Charger plus par La Presse
Charger plus dans A la une

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *